Notre
manipulation vise le calcul de la
constante de Planck. Pour cela, on
dispose une cellule photo éclectique qui sera éclaire avec la lumière monochromatique de différentes longueurs
d’onde. On déterminera la constante de
Planck à partir des tensions mesurées.La cellule photoélectrique est métallisée
sur l’une de ses deux moitiés intérieurs
avec du potassium (cathode) ; en face de la cathode se trouve l’anode.
Lorsqu’un
photon frappe la cathode, et si son
énergie est suffisante ; il peut extraire un électron du métal (effet
photoélectron).Une partie des électrons extraits parvient sur l’anode
constituant entre l’anode et la cathode une tension qui au d’un temps très
court atteint une valeur limite de la tension
notée U. Par conséquent, les électrons n’atteindront l’anode que si leur
énergie dans le champ électrique soit égale à l’énergie cinétique.
2. Description des expériences :
·
Mode
Opératoire :
Placer la
lampe à valeur de mercure et la
cellule photoélectrique respectivement au bout des bancs d’optique.
Placer le
réseau de diffraction dans le support et le monter sur l’articulation tournante
au moyen d’un support pour lentille.
Positionner la fente à 9cm environ.
Utiliser la lentille
convexe en position 20 cm, focaliser l’image de la fente exactement sur le
diaphragme d’entrée de la cellule photoélectrique.
Ajuster la largeur de la fente de sorte que la
largeur de l’image de la fente soit de l’ordre de 1 cm.
Pour un
meilleur contrôle, fixer une feuille blanche et brillante approximativement
au-dessus de l’entrée du diaphragme. Ce qui permettra de voir les raies UV
invisible à l’œil.
·
Principe :
Par rotation
d’un bras du banc d’optique, superposer les images successives de la fente avec
l’entrée du diaphragme et après quelques secondes, noter les valeurs de
tensions stables correspondantes ainsi que les angles correspondants. Après
avoir pris soin d’éviter la fraction des rayons UV dus à la diffraction au
second ordre ; utiliser, pour les raies spectrales vertes et jaunes,
placer le filtre de couleur verte devant l’entrée du diaphragme avec l’aide du
support pour diaphragme.
Avant chaque
mesure, on déchargera la capacité
extérieure se trouvantà l’entrée à haute résistance de l’amplificateur de
mesure en se servant de la touche « Zéro », le diaphragme étant
fermé. L’amplification de mesure est prêt environ 10mn après le démarrage.
Les paramètres de fonctionnement du
montage sont :
Ø Amplification de mesure :
ü Electromètre à Re>1013
Ω
ü Amplification à 10°
ü Constante de temps à 0
Ø Voltmètre : 2V DC
Détermination de la constante de
PLANCK :
Afin de déterminer la constante de
Planck, on considère qu’il y a égalité entre l’énergie électrique et l’énergie
lumineuse émise
L’énergie électrique reçue est : Eél= -qΔV
Avec q : la charge d’un
électron ; q=1.6.10-19C
Et ΔV : la différence de potentiel
appliquée : ΔV=0-U.
L’énergie lumineuse est : Eém= h.Ѵ
Avec : h la constante de Planck
(en j.s) et
où λ est la longueur
d’onded’émission et C la célérité de lumière.
Le bilan
énergétique s’écrit : Eél=Eém.
Soit :-qU=h.Ѵ
Ainsi :
En valeur
absolue, on écrit :
On trouve
l’équation suivante :
.
D’ où :
Conclusion :
L’écart à la
valeur réelle de la constante de Planck
h=6.62.10-34j.s est lié d’une part à la précision des acquisitions et
d’autre part à l’approximation faite pour
écrire le bilan énergétique.
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